Mon coup de Poker à Macau

By 24 March 2021

J’ai beaucoup voyagé en Asie. J’ai notamment pu me rendre dans la ville de Macau en Chine. Un souvenir tout particulier me reste dans l’esprit, celui où j’ai joué dans un casino. Ce casino est rattaché directement au Venetian Macao Hotel. Ce palace très luxueux offre la possibilité de pouvoir profiter des jeux de casinos. Autant vous dire que je ne me suis pas privé. Mais ce qui est le plus fou, c’est ce que j’y ai réalisé ! Même lorsque j’y repense, je n’en reviens toujours pas !

Sachez que j’ai toujours aimé jouer au poker, blackjack et autres jeux de cartes. Je ne suis néanmoins pas un joueur chevronné. Pourtant, j’ai pu réaliser des parties incroyables. Je sais que vous êtes impatient de savoir, mais avant ça et comme pour toute bonne histoire, plantons le décor !

Le palace Venetian Macao

Comme son nom l’indique, cet hôtel s’est imprégné de l’ambiance de Venise (en Italie si vous n’êtes pas bon en géographie). Vous y trouverez des canaux sur lesquels vous aurez la possibilité de pouvoir faire des balades en gondoles. Les couleurs très vives des bâtisses embelliront vos balades en proximité du bâtiment.

Si l’on regarde l’intérieur de l’hôtel, on reconnaitra facilement le style italien datant de la Renaissance. De somptueuses dorures, des fresques colorées, des voûtes parfaitement réalisées et des plafonds s’inscrivant parfaitement dans le style architectural de l’époque Vénitienne d’antan.   

C’est donc dans cet environnement absolument bluffant que j’ai pu passer quelques jours. Bien que cela soit très agréable pour les yeux, je me suis aussi très vite dirigé vers le casino de l’hôtel. Au début je ne faisais que m’amuser un peu sur quelques tables de blackjack, des machines à sous mais sans réellement investir. Je préférais largement siroter un cocktail en regardant des parties intéressantes. Jusqu’au troisième jour…

Que la partie commence

J’étais donc en train de regarder une partie de poker entre deux hommes. Ne connaissant pas leur nom je vais les nommer Paul et Jacques (je sais, pas très original). La partie était sur le point de se terminer vu qu’ils n’étaient plus que deux et, jouaient de manière agressive.

Il n’y avait pas grand-chose d’intéressant à la rivière, seulement un 4, un 10 et un 2. De plus il restait encore deux cartes à venir. Et à la surprise générale, Jacques se mit au tapis, c’est-à-dire qu’il misa tout ce qu’il avait. Paul suivi.

Il sortit à la rivière un autre 4 ainsi qu’un valet. Il y avait donc une paire de 4 à la rivière, de quoi penser à un éventuel brelan ou full. Vint l’abatage des cartes. Jacques dévoila un 2 et un 8, autrement dit, une paire de 2. Intérieurement je commençais à rire mais lorsque Paul dévoila un 4 et un 10 (un full), alors là ce fut fini. Je me vis pris d’un fou rire. Qui mise sur une paire de 2 ? Surtout qu’il avait le temps ! Jacques s’était précipité. Amateur.

Vu ma discrétion légendaire, Jacques me vit rire et sa fierté en prit un coup. Il fut énervé et me mis au défi de me mettre à table, soi-disant pour voir si je jouais aussi bien que je riais. Vu que je ne refuse jamais un défi, je me suis joint à eux.

Seuls les rois règnent

Après 3 heures de jeu, Paul décida de se retirer. Il partit avec environ 3 000 € de gains, ce qui est bien joué. Sachant qu’il est arrivé avec seulement 500 € de ce que j’ai compris. Nous n’étions plus que deux, Jacques et moi. Il jouait avec environ 3 500 € tandis que j’en avais 3 600. C’était donc un combat à armes égales.

Vint alors la manche finale. Les 3 premières cartes de la rivière furent une dame de pique, un roi de pique et un roi de cœur. Jacques eut un rictus satisfait et augmenta la mise. Ne me laissant pas prendre au jeu, je suis. La quatrième carte fut un valet de pique. Jacques prit son temps avant d’agir, comme s’il jubilait intérieurement. Puis se mit au tapis.

J’étais légèrement intriguais. Je voulais savoir ce qu’il avait, j’ai donc suivi au tapis. Il y avait du monde autour de la table. Paul était resté en tant que spectateur et attendais comme beaucoup d’entre nous, la cinquième carte. Ce fut un 6 de cœur. Jacques dévoila ses cartes : un roi de trèfle et un roi de carreau. Carré de roi.

Il me regarda et me dit « on rigole moins maintenant ? » Il était clair pour les spectateurs qu’il avait gagné. Une main pareille, en termes de probabilité, est difficile à battre. Je restais figé quelques instants, puis, en me penchant sur la table, regardant fixement Jacques, je lui répliquai « seuls les rois règnent ». Je dévoilai mes cartes. Un 10 de pique et un As de pique. Autrement dit, une quinte flush royale.

Tout le monde applaudi et Jacques, en bon perdant, me félicita. J’avais gagné.